RDC : Lawrence Kyungu Kibwe Lolo, président du parti politique ANAFEK, salue le leadership éclairé de Félix Tshisekedi qui a abouti à l’accord de paix de Washington

Le président national de l’ANAFEK Lawrence Kyungu Kibwe Lolo est sorti de son silence ce samedi 28 juin 2025 dans une interview exclusive. Devant la presse Lushoise le fils biologique et héritier politique de feu Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza a salué la signature de l’accord de paix entre la RDC et le Rwanda à Washington sous la médiation des États-Unis d’Amérique.
»En fait, c’est une grande joie, à la veille de la grande journée nationale de l’indépendance du Congo, que nous avons eu à assister à la signature de l’accord de paix entre la RDC, notre pays et le Rwanda, sous l’égide, bien sûr, des États-Unis, parce que c’est un résultat palpable de la diplomatie. Je tiens à féliciter sincèrement le chef de l’État, le champion de la diplomatie congolaise. Bien sûr, la quatrième étape, qui sera la dernière, que nous attendons sous forme d’une grande fête nationale, qui se fera à mi-juillet, donc d’ici mi-juillet, ça sera finalement l’accomplissement de cet accord ». Et là, ça sera entre les chefs d’État, entre autres celui du Rwanda et Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, aux États-Unis toujours.
Et à lui d’ajouter :
»Il y a des questions qui se posent, beaucoup de questions qui se posent, et c’est normal, un autre accord de plus. Quid des accords de Tel, de l’Angola, du Qatar, de tout ça ? Mais sachez que cet accord des États-Unis, donc l’accord de tous les accords que nous connaissons, c’est un accord qui a touché le cœur même des problèmes que nous avons eu à voir entre les deux nations pendant plus de trois décennies. Nous avons aussi suivi le président des États-Unis, il a touché aux vrais maux. C’était un problème purement économique. Maintenant, avec le leadership éclairé de Fatshi Béton, il a dit pourquoi passer par le commissionnaire ? Mais venez directement, achetez chez nous, mais achetez aussi, il y a des conditions ».
Lolo Kyungu insiste sur le fait que le Congo n’est pas un marché, mais plutôt une nation et cela implique qu’il y a des règles à respecter et pour lui cet accord vient de rappeler ce principe.
»Comme j’avais dit à Kolwezi dernièrement, le Congo a été qualifié d’un marché mondial. Mais nous avons dit que le Congo, c’est une nation, c’est un pays, donc dans une nation, dans un pays, il y a des normes. Fort malheureusement, pendant tous ces temps que nous avons vraiment gaspillé, il fallait dire, il fallait expliquer aux acheteurs que le Congo, c’est une nation ».
Ce leader politique plaide pour que cet accord dans son volet économique puisse profiter à la jeunesse, en donnant des vraies opportunités d’entrepreneuriat et de création d’emplois.
»La jeunesse congolaise aujourd’hui, nous parlons d’un contrat d’il y a une vingtaine d’années, une vingtaine d’années, vingt ans, c’est toute une génération. Donc ça veut dire, nous avons perdu au nom d’un accord toute une génération. C’est à ça que nous voulons dire aussi aux chefs de l’État, bravo, félicitations, mais je donne l’avis de la jeunesse de mon parti politique, nous demandons, nous les jeunes, de l’ANAFEK. Parce qu’il y a toujours des gens qui vont dire, qui lui a donné le quitus de parler. Je parle d’une frange de la jeunesse. Nous demandons que cet accord économique, du siècle, que la part de la jeunesse soit aussi intégrée dans ça. Sinon, nous avons perdu une génération, on ne veut plus en perdre une autre ».
Avant de renchérir :
»C’est un nouveau chapitre qui s’ouvre aussi, différemment de l’autre accord (NDLR contrat chinois), qui s’ouvre aussi à la sécurité. Qui s’ouvre aussi, pas seulement aux minerais, mais à la sécurité ou à la sûreté des pays, à l’intégrité nationale. Au respect des frontières ».