Grand Katanga : lancement de l’opération d’identification des journalistes et assimilés
Assainir le secteur médiatique et barrer la route à tout dérapage dans l’exercice du métier de journaliste dans le grand Katanga. Ceci est l’objectif majeur poursuivi par l’Union Nationale de la Presse du Congo UNPC section du Katanga. Ce dernier vient de lancer ce vendredi 27 juin 2025 d’identification des journalistes et assimilés. Une opération qui intervient sept ans après la dernière identification. Ceci prendra 45 jours et s’étendra dès le 01 juillet 2025 dans les sous-sections, notamment le Lualaba, le Tanganyika et le Haut-lomami.
Pour Marianne Mujing Yav, deuxième vice-présidente nationale de l’UNPC chargée des provinces et présidente sectionnaire du grand Katanga, qui a lancé cette opération, ceci permet d’avoir les données fiables sur le nombre de journalistes.
« Cette campagne est non seulement pour connaitre le nombre exact des journalistes, mais elle nous permet déjà d’anticiper l’opération que nous aurons d’ici peu. L’octroie de la carte professionnelle à tous les journalistes. «
À elle d’ajouter
« Les assimilés, comme nous dit la loi, sont les preneurs de vues, de son, les monteurs, ceux qui font partie du service commercial et marketing. »
Junior Ndala, vice-président de l’UNPC grand Katanga explicite
« Cette identification est inclusive et responsable. C’est aussi une manière de responsabiliser les responsables des organes, notamment de la presse écrite, audiovisuel ou encore ceux de la presse en ligne. Ça nous permet d’effectuer le premier contrôle toilettage au niveau des organes. «
Et d’ajouter
« Nous pensons à notre niveau que les responsables des organes de presses vont jouer leurs rôles et ça nous permettra d’évoluer. »
Étant donné que la corporation des journalistes est souvent confrontée à plusieurs défis. On peut citer la montée de la désinformation, les attaques contre les journalistes et autre, cette identification des professionnels des médias et assimilés est d’une grande importance. Cette initiative n’est pas seulement destinée à protéger les journalistes, mais également à instaurer la confiance entre les médias, le public et les instances gouvernementales.
Thérèse Mutombo
