Jules Alingete mis à la retraite : Un chapitre de succès et de controverse se referme à l’IGF

Jules Alingete mis à la retraite : Un chapitre de succès et de controverse se referme à l’IGF

Le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi a signé, mercredi 7 mai 2025, une ordonnance mettant fin au mandat de Jules Alingete Key à la tête de l’Inspection Générale des Finances (IGF) de la République Démocratique du Congo. Après 37 années de services dévoués – dont les cinq dernières années passées en tant que Chef de service – l’inspecteur général est désormais admis à l’éméritat pour « bons et loyaux services rendus à la nation ».

Un parcours exceptionnel au service de l’État teinté de controverses

Jules Alingete, figure emblématique de la lutte contre la fraude et la mauvaise gestion des finances publiques, a laissé une empreinte indélébile au sein de l’IGF. Dès son accession au poste, il s’est imposé par sa rigueur et son engagement, contribuant à la transformation du contrôle des opérations financières de l’État. Sous sa direction, l’Inspection Générale des Finances a mené plusieurs réformes majeures, notamment la suppression des exonérations et exemptions illégales ainsi que la mise en place d’outils de contrôle renforcés pour sécuriser les recettes budgétaires. Néanmoins, ses détracteurs l’accusent de n’avoir pas été juste dans sa gestion de l’IGF, contrairement aux apparences.

Christophe Bitasimwa Bahii prend le relais

Dans le cadre de cette nouvelle phase, le Chef de l’État a désigné Christophe Bitasimwa Bahii pour succéder à Jules Alingete. Docteur en économie et ancien inspecteur chevronné, Bitasimwa Bahii est appelé à exercer ses fonctions dans un contexte économique et financier où les exigences en transparence et en bonne gouvernance n’ont jamais été aussi pressantes. Ce changement de garde s’inscrit dans une politique de renouvellement des cadres dirigeants, visant à moderniser et à renforcer les institutions publiques.

Bilan et perspectives pour une institution en mutation

Lors de l’annonce officielle, Jules Alingete a salué la confiance accordée par le Chef de l’État et n’a pas manqué de féliciter son successeur. Son passage à la tête de l’IGF est souvent rappelé pour avoir instauré une culture de rigueur, permettant une meilleure mobilisation des ressources publiques et une lutte accrue contre la corruption. Les observateurs politiques et les acteurs économiques voient dans ce déménagement un signe fort en faveur d’une réorganisation et d’un renouveau dans la gestion des finances de l’État.

Alors que l’Inspection Générale des Finances s’apprête à entamer une nouvelle ère, le départ de Jules Alingete est considéré comme la clôture d’un chapitre historique dans l’administration publique congolaise. Les prochains mois seront déterminants pour mesurer l’impact des réformes en cours et la capacité de la nouvelle équipe à pérenniser les acquis et relever les défis financiers du pays.

NBM

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