Lubumbashi : la pluie n’a pas encore dit son dernier mot

Lubumbashi : la pluie n’a pas encore dit son dernier mot

Comme il en est de coutume dans la province du haut Katanga et à Lubumbashi, la saison pluvieuse prend généralement fin au mois d’avril. Exceptionnellement cette année même, le mois de mai enregistre des précipitations. Une situation qui inquiète bon nombre des luchois surtout les agriculteurs. Cela n’est pas une anomalie, mais un cas d’exception justifié par l’expression des effets du changement climatique qui est une perturbation saisonnière selon les experts en question environnementale que nous avons rencontrés.

Comment comprendre cette situation Omer Kabasele répond au micro de katanga24news

« Lorsqu’on constate qu’il y a un dérèglement dans le calendrier saisonnier, nous appelons ça une perturbation saisonnière. Ces dernières font partie intégrante des manifestations des effets du changement climatique. »

Selon Désiré Musasa, expert en question environnementale, s’il y a la pluie en mai, c’est normal. Cette atmosphère actuelle est due au gaz à effets dessert.

 » Quant, vous remarquez, la saison de pluie dans le haut Katanga, spécialement à Lubumbashi, devrait durer six mois. Comme nous sommes dans la zone intertropicale. Les pluies commencent au mois de novembre pour se terminer normalement, si tout va bien, au mois de mars ou avril. Quant à la saison sèche, elle part de mai jusqu’en septembre voir octobre. Ce qui se passe actuellement est que, comme nous sommes pendant une période transitoire, il y a eu beaucoup de nuages, lorsque la transition se fait, ces derniers sont en train de se déplacer. Quand il y a concentration des nuages et que le climat arrive à se refroidir, la pluie tombe. C’est un phénomène naturel. »

Contrairement aux années précédentes, cette saison pluvieuse a été chaude. Chose qui se justifie selon Omer Kabasele

« La température était élevée, l’évaporation intense, ainsi la stratosphère était chargée en vapeur qui ne devrait que retourner sur la terre sous forme des précipitations. Ce qui justifie l’abondance des pluies cette saison. »

Les pluies que la ville de Lubumbashi a déjà enregistré au mois de mai ne sont pas les dernières. Il en aura d’autres dans cette première quinzaine du mois de mai qui vont confirmer que nous avons affaire à un phénomène lié au changement climatique, nous a laissé entendre cet expert en questions environnementales.

L’année dernière, Lubumbashi avait enregistré des faibles précipitations

« L’année passée, non seulement on avait une faible précipitation de manière générale dans sa moyenne, on avait une saison de pluie interrompue par des petites périodes de sècheresse, après la pluie revient. C’était la particularité de l’année passée. Ce sont des signes qui doivent nous alerter. Si nous ne prenons pas des dispositions, de manier à atténuer les effets du changement climatique, nous allons connaître la méchanceté de la nature. Nous allons subir ce que les autres pays subissent déjà, comme tout ce qu’il y a eu aux États-Unis, en France et ailleurs. » Ajoute-t-il

Ainsi, pour prévenir les dangers liés aux effets du changement climatique, des mesures urgentes doivent être prises. On peut citer le reboisement à grande échèle, faire la vulgarisation de l’agriculture durable auprès des communautés sans intensifier la pression entropique sur les forets.

Jael Nduwa

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