RDC-restructuration de l’union sacrée : un réaménagement de la discorde ?
Après la publication du nouveau présidium de l’union sacrée, plateforme au pouvoir en RDC, plusieurs cas de mécontentement ont été enregistrés. La famille politique du président de la République ne fait pas l’unanimité au sein d’elle-même. Certains leaders politique membre de ce giga plateforme dénoncent le fait qu’ils n’ont pas été intégrés dans le présidium.
Des voix se sont levé pour fustiger la composition qui n’a pas été »représentative » et ont exigé la réorganisation du présidium de l’union sacrée.
Un secrétaire permanent qui n’est pas au gout de tout le monde
des mécontentements sont aussi signalés dans le fonctionnement même de l’union sacrée. L’ancien président du Sénat et leader du regroupement politique AFDC-A, Modeste Bahati Lukwebo, a dénoncé les attitudes du secrétaire permanent, le professeur André Mbata.
Selon Modeste Bahati Lukwebo, André Mbata se considère comme étant au-dessus des leaders des regroupements politiques.
»L’union sacrée telle que présenté, nous, au niveau de l’AFDC-A nous avons des choses à dire là-dessus. Surtout à la suite du comportement du secrétaire permanent qui se met au-dessus des chefs des partis politiques, des regroupements politiques. Ça, c’est quelque chose d’inacceptable. Un secrétaire reste un secrétaire. Ce n’est pas à lui de se donner le rôle de dirigeant, il prend même le rôle du chef de l’État par moment. Cela aussi peut être une source de frustration ».
Et à lui d’ajouter :
»nous avions pensé qu’il fallait beaucoup de considération pour les partenaires et les alliés politiques et surtout éviter le débauchage »
La plateforme au pouvoir en république démocratique du Congo, appelée union sacrée de la nation, a connu en début du mois de mars une restructuration des membres de son présidium qui sont passés de 6 à 40 membres. La nouvelle configuration de l’organe décisionnel de l’union sacrée est composé d’un secrétaire permanent et également des leaders ou des représentants des partis ayant obtenu au moins sept députés nationaux ou sénateurs lors des dernières élections.
Dommage