RDC : La Première ministre Judith Suminwa lance l’édition 2024 de l’Examen d’État
Début ce lundi 24 juin 2024 de la session ordinaire de l’examen d’État et du jury national du cycle court, édition 2024 en République démocratique du Congo. La première ministre, Judith Suminwa qui a procédé à son lancement au lycée Monseigneur Shaumba dans la commune de la Gombe, au centre de Kinshasa, a appelé les acteurs du système éducatif national à tout mettre en œuvre pour que tous les élèves finalistes puissent prendre part à ces épreuves, surtout ceux qui sont dans les zones en conflit, dans les provinces de l’est de la République démocratique du Congo.
Les élèves finalistes en bleu-blanc et prêts à affronter les items des questionnaires. C’est l’ambiance qui a régné ce matin au lycée Shaumba où la Première ministre Judith Suminwa accompagnée de la Ministre de l’Éducation nationale ont lancé la session ordinaire de l’examen d’État, édition 2024 et du jury national cycle court en République démocratique du Congo.
La ministre de l’Éducation nationale et nouvelle citoyenneté, Raissa Malu s’est réjoui de voir l’éducation figurer au cœur du programme gouvernemental. Aux élèves finalistes et aux autres acteurs du système éducatif national, elle a recommandé la sérénité et le respect des règles pour le bon déroulement des épreuves.
« Pour tous les participants aux examens d’état, nous signalons l’importance, la sérénité et le respect des règles. Cela comprend le port de l’uniforme officiel, de la carte d’élève et du macaron de l’accès au centre. Il est aussi crucial que l’ensemble de la communauté éducative agisse de manière responsable pour éviter toute sorte de fraude et de tricherie. Ces pratiques nuisent à l’avenir de nos enfants et à l’intégrité de notre système éducatif. Enfin je lance un appel aux inspecteurs principaux, provinciaux, il faut qu’ils veillent comme l’a rappelé monsieur l’inspecteur général à ce que les males des copies répondus soient renvoyé au centre national des corrections dans le délai imparti« .
La première ministre, Judith Suminwa qui a donné le go de ces épreuves certificatives a plaidé pour une participation de tous les élèves finalistes à ces épreuves, y compris ceux qui se trouvent dans les zones en conflit. La Cheffe de l’Exécutif national a également interpellé tous les acteurs pour l’amélioration de la qualité du système éducatif en République démocratique du Congo.
« Il est impératif que tout soit mis en œuvre pour que tous les enfants qui sont finalistes au niveau de l’étendue du territoire puissent participer à ces examens d’état. Et pour cela, nous souhaitons qu’ils puissent tous participer en pleine sérénité. Particulièrement pour tous ceux qui sont dans les zones en conflits ou des zones où il y a un certain nombre des catastrophes naturelles, nous avons pu faire mieux que nous pouvons pour la province du Nord-Kivu et j’espère que pour tous les élèves, pour tous nos enfants finalistes cette session passera dans les meilleures conditions« .
Pour concrétiser le coup d’envoi de ces épreuves, l’inspecteur général de l’enseignement primaire, secondaire et technique, a procédé, en présence de la première ministre et de deux élèves finalistes, à l’ouverture symbolique d’une male contennant les items.
Dans les salles de classe, la première ministre a personnellement distribué quelques items aux élèves.
Débutées ce lundi 24 juin 2024, les épreuves de la session ordinaire de l’examen d’État et de jury national de cycle court édition 2024 vont se clôturer le jeudi 27 juin prochain. La correction des épreuves, quant à elle, débutera dès le 1 juillet, et la publication des résultats pourra intervenir à partir du 20 juillet prochain. Voilà pourquoi, l’inspecteur général de l’enseignement primaire , secondaire et technique, Jacques Odia Musungay a exhorté les inspecteurs principaux provinciaux à acheminer dans le meilleur délai les males contenant les items des épreuves au centre national de correction à Kinshasa.
Au total, 962 887 candidats de cycle long dont 42 % des filles et 5 417 candidats de cycle court dont 18,5 % des filles de 60 provinces éducationnelles et hors frontières réparties dans 2960 centres de passation des épreuves y prennent part.
ACP