Lubumbashi : 20 femmes bénéficient d’une formation sur l’entrepreneuriat vert, un programme financé par l’ambassade des États-Unis en RDC

C’est un programme qui vise à autonomiser les femmes, notamment celles qui œuvrent dans le domaine de l’agriculture. Vingt (20) femmes vont ainsi bénéficier d’une formation pratique sur la transformation des déchets en engrais naturel pour la fertilisation du sol.
Ce projet est financé par l’ambassade des États-Unis d’Amérique avec l’appui du département d’État américain. Ce financement fait partie du programme Alumni Engagement Innovation Funds, AEI en sigle.
Selon Pacy Marondji, initiatrice de ce projet d’autonomisation des femmes, elle-même bénéficiaire du programme Mandela Washington fellowship, en collaboration avec trois de ses collègues, l’entrepreneuriat vert prend en compte les aspect environnementaux, sociaux et économiques.
« De cette façon, on veut apprendre aux gens que l’on peut entreprendre, gagner de l’argent, tout en prenant soin de l’environnement.« , a-t-elle expliqué.
Une formation pratique qui va réunir des femmes cultivatrices, mais aussi celle qui travaille dans les dépotoirs en ramassant des objets qu’elles revendent.
« Pour ce projet, nous avons ciblé les femmes petites agricultrices, ces femmes qui ont leurs champs, qui sont réellement sur le terrain et qui travaillent. L’autre catégorie, c’est celle des femmes qui travaillent dans les dépotoirs. Vous voyez les mamans qui ramassent des objets et les revendent. C’est de l’entrepreneuriat vert. Elles travaillent dans la chaine de valorisation des déchets. »
Et à elle d’ajouter :
« nous allons leur faire voir qu’elles ont de l’impact, qu’elles font du bon boulot, nous allons les encourager et les encadre«
Cette formation vise aussi à créer un réseau de l’entrepreneuriat vert dans la ville de Lubumbashi. À l’issue de cette formation, les récipiendaires seront capables de créer de l’engrais naturel. Le projet prévoir la dotation d’un financement, des engrais et des plantules de piment. Une fois la production faites le projet, prévoir d’acheter cette production pour une transformation.
« De cette façon, les femmes petite agricultrice n’auront plus à se faire de soucis par rapport à ce qu’elles produisent. Elles sauront que, dès qu’elles produisent, il y a une entreprise qui achète, qui transforme et ça se vend.«