GENOCOST : la RDC commémore ses millions de morts innocents chaque 02 Aout
Depuis 2013, sur initiative du CAYP, (la plateforme d’actions de jeunes Congolais), les millions de morts de l’Est de la RDC sont commémorés. Une manière d’interpeller le monde et faire reconnaitre le génocide contre la population congolaise. Le Genocost rend hommage à toutes les personne qui ont perdu la vie au cours de la longue histoire de violence au Congo.
« Le génocide pour des intérêts économiques »
Le terme GENOCOST est une combinaison de Génocide et Coût. Une manière de dénoncer les motivations économiques qui alimentent ce génocide. Contrairement aux discours trompeur, soutenant que les conflits tribaux ou ethniques sont la cause première du Génocide et de l’instabilité au Congo.
Une histoire violente de la RDC
Les congolais ont été victimes de génocide depuis l’époque coloniale sous Léopold II. On dénombre entre 10 à 13 millions de Congolais tué par l’exploitation brutale de caoutchouc et d’autres ressources naturelles. Une triste réalité qui a été cachée, faisant passer Léopold II pour un généreux bâtisseur.
Cependant, l’actuelle guerre de l’Est de la RDC est une nouvelle phase douloureuse de l’histoire congolaise. Ainsi, selon les estimations, plus de six millions de Congolais ont perdu la vie. Une violence entretenue au profit de l’exploitation des ressources naturelle du pays.
La date du 02 aout a été choisi en mémoire du début de la deuxième Guerre du Congo, aussi mentionnée comme la Guerre mondiale africaine.
Ce jour-là, en 1998, la rébellion Banyamulenge connue sous le nom de Rassemblement Congolais pour la Démocratie (la RCD) attaquât la ville de Goma avec le soutien du Rwanda et de l’Ouganda. Ce fut le début du conflit le plus mortel depuis la Deuxième Guerre mondiale, à en croire plusieurs estimations indépendantes. Désormais la date du 02 aout est chômé et payé sur l’ensemble du territoire de la RDC.
Pour cette année 2024, le GENOCOST est sous le thème « dignité et justice ». C’est la ville de Kisangani qui va abriter les manifestations officielles.
L’accent sera mis cette année sur les morts causés par l’agression Rwandaise a l’Est du pays.