RDC : Ouverture solennelle de l’année académique 2024-2025
Lancement officiel de l’année académique 2024-2025, ce lundi 28 octobre 2024, à la Haute école de commerce (HEC), dans la commune de la Gombe, au Nord de Kinshasa. C’est la ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, Marie-Thérèse Sombo qui l’a ouverte devant le corps académique. Elle était accompagnée de deux de ses collègues membres du gouvernement, notamment le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya et le vice-ministre de l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté, Jean-Pierre Kezamudru.
La matinée de ce lundi 28 octobre 2024 était particulière pour la Haute école de commerce de Kinshasa, lieu choisi de la cérémonie solennelle du lancement officiel de la nouvelle année académique.
Très tôt le matin, l’enceinte de cet établissement public était aux petits soins. Coups de balai pour nettoyer, coups de peinture par là pour rafraîchir et embellir, coups de râteau pour assainir. Bref, rien n’a été laissé au hasard pour que la Haute école de commerce soit revêtue de sa plus belle robe.
Avant la cérémonie solennelle, la fanfare était déjà prête pour exécuter la musique, à l’arrivée de la ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire et pendant la procession de la communauté académique. La ministre a été accueillie par le Directeur Général de la Haute école de commerce, après un petit échange à huis clos avec ce dernier, elle s’est dirigee dans la salle préparée pour cette cérémonie.
Lors de sa prise de parole, la patronne de l’Enseignement supérieur et universitaire a entre autre, souligné les quatre points qui constituent sa priorité pour une rentrée académique apaisée.
«Afin de permettre une rentrée académique apaisée, ces problèmes seront pris en compte d’urgence. Il s’agit des arriérés des mois de mars, avril, mai et juin 2023 que nous appelons paie complémentaire, La distribution des véhicules aux professeurs dû au remboursement du manque à gagner, des primes de recherche du personnel scientifique et académique, de la mécanisation de nouveaux docteurs à thèse, du manque à gagner lié à la perte de pouvoir d’achat, de la mise en place du comité de suivi des accords de Bibua 2 », a declaré Marie-Thérèse Sombo, ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire.
Pour sa part, Mike Mepaye Kwazine professeur à l’Université catholique au Congo (UCC) et à la Haute école de commerce (HEC) a apprécié à sa juste valeur, la présence de la ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire qui a donné go de l’année académique 2024-2025 sur toute l’étendue de la République.
«C’est déjà un sentiment de joie, sentiment de satisfaction de voir que notre autorité de tutelle s’est déplacée de son bureau, de cabinet jusqu’à ce lieu de la Haute École du Commerce de Kinshasa pour ouvrir solennellement l’année académique 2024-2025 dans toute l’étendue de la République démocratique du Congo. Cela permet à ce que partout dans le territoire national que l’université puisse commencer pour reprendre et respecter le calendrier académique prévu par son excellence madame la ministre.» , a indiqué Mike Mepaye Kwazine, Professeur à l’Université Catholique au Congo et à la Haute école de commerce.
Quant à Gilbert Kishiba Fitula, recteur de l’Université de Lubumbashi (UNILU), la bonne gouvernance qui répond à la vision du chef de l’État est son cheval de bataille.
«Nous attendons beaucoup de chacun et nous faisons attention pour apporter le meilleur de nous-mêmes comme comité de gestion, comme gouvernance et site universitaire. À chacun, ce qu’il peut attendre justement de notre gouvernance. Bien sûr, il y a à améliorer. C’est l’objet de clin d’œil de la hiérarchie que nous saluons vivement. Notre secret de gouvernance, c’est que nous sommes attentifs à la gouvernance académique telle que prônée, entendue et attendue par le président de la République, chef de l’État.» estime Gilbert Kishiba Fitula, Recteur de l’Université de Lubumbashi.
La réussite de la nouvelle année académique lancée aujourd’hui avec solennité à la Haute école de commerce de Kinshasa dépend, entre autres, du respect des engagements pris par les autorités face aux revendications des enseignants.