Territoire de Sandoa : les infrastructures publiques en ruine, un calvaire pour les habitants de cette partie du Lualaba
les vacances parlementaires de l’honorable Pascal Maluka, dans son fief électoral de Sandoa, ont révélé des graves problèmes d’infrastructure publique que connait ce territoire de la riche province du Lualaba. Des écoles n’existent que de nom. Il s’agit des salles de classe aux mures fissurés, avec des toits en paille usée et sans fenêtres, sans bancs, c’est sûr des briques que les élèves suivent les cours.
Une situation que Pascal Maluka élu du coin, décrit avec amertume.
« Les conditions d’études pour les élèves ne sont pas au standard universel pour une bonne éducation » déplore le député Pascal Maluka
sur le plan de la santé, les hôpitaux ne sont que l’ombre d’eux-mêmes. Ces structures sanitaires manquent de tout. Le cas de l’hôpital général de référence de Sandoa. pas des médicaments, pas de morgue équipée, des lits sans matelas.
« Comment peut-on dormir sur un lit comme ça ? même si on est en bonne santé, on risque de tomber malade en dormant ici. C’est pénible… » fait remarqué l’élu de Sandoa.
des conditions difficiles de travail qu’explique un médecin de la place.
« ce qui nous tue ici c’est d’abord le manque de médicaments. Nous sommes dépourvu de médicaments. Dans un hôpital comme le nôtre ici HGR nous n’avons pas de frais de fonctionnement. Nous sommes dans des difficultés sans précédent. Il y manque de sang«
pour ce qui est de la morgue, impossible de conserver les corps il faut enterrer le plus vite que possible.
« nous avons déjà fait des plaidoyer au niveau de la Province malheureusement c’est sans suite. Ici chez nous à Sandoa c’est déplorable si nous avons un décès nous devons directement aller enterrer les défunt parce que il risque de se décomposer par manque de morgue. » Explique une habitante de la du territoire de Sandoa
à ce calvaire il faut y ajouter l’enclavement de se territoire dû aux routes et ponts qui sont dans un état de délabrement très avancé et qui ne permettent pas de relier facilement ce territoire au reste de la province.