Assemblée nationale : un groupe des députés lance un ultimatum au bureau d’âge pour la reprise des activités
Un groupe des députés nationaux de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo, réunis au sein d’une structure dénommée « Dynamique surveillance » a accusé, mercredi 8 mai 2024, le bureau provisoire de cette chambre du Parlement de bloquer les activités. Pour ces élus, ce blocage viol le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Ainsi, ces élus, à travers une déclaration lue par André Mushongo, se réservent le droit d’entreprendre des actions contre le bureau provisoire si endéans 72 heures les activités ne reprenaient pas.
« Nous, Honorables députés nationaux réunis au sein de la Dynamique surveillance, dénonçons et condamnons le blocage des activités à l’Assemblée nationale entretenu par le bureau provisoire en cette période où cette chambre parlementaire exécuterait de pleins pouvoirs ses missions constitutionnelles. Il est inadmissible que l’Assemblée nationale ne dispose de son bureau définitif plus de trois mois après le début de la session extraordinaire inaugurale organisée conformément à l’article 114 de la constitution.«
Et à lui d’ajouter :
« Ce disfonctionnement est entretenu à dessein par le bureau provisoire jusqu’à cette date du 8 mai 2024. La Dynamique surveillance exige sans délai l’élection et l’installation du bureau définitif afin de permettre à l’Assemblée nationale de joindre ces efforts à ceux de son excellence Monsieur le président de la République. Eu égard à la violation intentionnelle du règlement intérieur, la dynamique surveillance se réserve, au nom et pour l’intérêt du peuple, le droit d’entreprendre des actions légales et démocratiques contre le bureau provisoire endéans 72 heures »
Pour rappel, au cours des primaires organisés par l’union sacrée, c’est Vital Kamerhe qui avait été désigné comme candidat président de l’Assemblée nationale.