MOBA : certains journalistes menacés sont obligés de vivre en clandestinité

MOBA : certains journalistes menacés sont obligés de vivre en clandestinité
African Male Journalist Preparing Questions For Press Conference

à l’occasion de la célébration de la journée de la liberté de presse le 03 mai dernier, la présidente de l’union nationale de la presse du Congo, section du Katanga Marianne Yav, a fait une révélation sur la situation des journalistes de MOBA qui vivent en clandestinité pour échapper à certaines menaces.

Certains ont dû fuir le Tanganyika pour se réfugier dans d’autres villes.

« Certains confrères et consœurs ne vivent plus à MOBA. Ils ont fui le Tanganyika parce que simplement, il y a des tiraillements, une guéguerre entre la presse et la sécurité. », a déclaré Marianne Yav présidente de L’UNPC/KATANGA.

Pour Marianne Yav, il y a encore du travail à faire pour la liberté de la presse dans l’espace grand Katanga.

« Les confrères et consœurs de l’espace grand Katanga n’exercent plus comme il se doit le métier. Aujourd’hui, nous avons des confrères et des consœurs qui sont obligés de faire une censure et ne traitent plus l’information comme il se doit. Il y a des notions qui deviennent pratiquement impossibles pour nous, l’impartialité, l’objectivité, la neutralité, ça devient un problème dans l’espace Katanga ».

Une situation qui a été confirmée par plusieurs sources sur place à MOBA, faisant état d’une cohabitation conflictuelle entre les services de sécurité et les professionnels de média.

Mapenziyake

Un commentaire sur “MOBA : certains journalistes menacés sont obligés de vivre en clandestinité

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

×