Lubumbashi : les femmes intellectuelles échangent sur l’égalité du genre dans le monde professionnel

Lubumbashi : les femmes intellectuelles échangent sur l’égalité du genre dans le monde professionnel

« L’autodétermination de la femme pour un environnement professionnel paritaire : défi et atouts », c’est autour de ce thème que cinq les femmes, professeures et chercheurs de l’université de Lubumbashi ont exposé chacune dans son domaine lors d’une matinée de réflexion mercredi 27 mars 2024. C’était devant une centaine des femmes des différentes catégories. Une activité organisée par le bureau Wallonie Bruxelles ainsi que l’association des femmes professeures, cercle Sophie Kanza. Ceci, en marge des activités du mois des droits des femmes.

L’objectif est d’amener les femmes professeures à mettre à la disposition du grand public, surtout féminin, les résultats de leurs recherches. Ainsi, il en ressort que dans le domaine de l’enseignement supérieur et universitaire, la femme a un faible taux de représentativité.

Dans son exposé sur les personnels féminin dans l’enseignement supérieur et universitaire, une expérience sur la ville de Lubumbashi, le professeur Françoise Kat Kambol, a souligné que dans ce domaine, la femme est sous représenté. Pour l’université de Lubumbashi par exemple, on compte seulement 8 % des femmes sur l’ensemble du personnel académique et 12 % sur le personnel scientifique. Des chiffres révoltants, a déclaré une femme participante à cette conférence.

D’autres sous thèmes ont été développés à savoir les obstacles à l’entrepreneuriat féminin à Lubumbashi. Il y a également, « atouts et défis de la femme actrice de l’innovation » et enfin « le travail de la femme magistrate : atouts, défis et perspectives« . Des sous thèmes développés par les femmes professeures de l’université de Lubumbashi. Parmi les oratrices a figuré aussi Agnès Nkuku, une femme policière, colonel et médecin de formation.  Elle a parlé de sa détermination, chose qui lui a permis d’avoir son grade et continue à travailler dur pour aller plus loin. Ainsi, suite au manque d’instruction, Les femmes connaissent encore des difficultés sur le plan professionnel, d’où elles doivent beaucoup s’instruire pour briser les freins à leurs développements.

Au cours de cette rencontre, dix recommandations ont été formulées.
Une initiative saluée par les participantes. Une première rencontre dans ce genre, mais pas la dernière, a souligné la cheffe de bureau Wallonie Bruxelles, Annie Kabeya tout en remerciant les femmes pour leur participation.

Jael Nduwa

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