8 Mars 2024 : le SG de l’ONU évoque trois conditions pour garantir l’investissement en faveur des femmes et des filles.

8 Mars 2024 : le SG de l’ONU évoque trois conditions pour garantir l’investissement en faveur des femmes et des filles.

Le monde célèbre ce 8 Mars la journée internationale des droits des femmes sous le thème « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ».

À l’occasion, le Secrétaire Général de l’organisation des Nations-Unies (ONU) a fait un message pour rappeler les priorités dans ce domaine. António Guterres a évoqué trois conditions pour garantir l’investissement nécessaire en faveur des femmes et des filles.
Selon lui, pour y arriver, il faut :

1. Accroitre les financements abordables à long terme pour le développement durable et l’action climatique ainsi que s’attaquer à la crise de la dette qui étrangle des nombreuses économies ;

2. Donner la priorité à l’égalité en faveur des femmes et des filles. Une tâche qui concerne directement tous les pays du monde dont les gouvernements doivent lutter activement contre la discrimination et veiller à ce que les politiques, les budgets et les investissements répondent à leurs besoins ;

3. Augmenter le nombre des femmes occupant des postes de direction pour leur permettre de contribuer, à leur niveau, à la matérialisation des progrès qui répondent aux besoins des femmes et des filles.

A cette même occasion il a parlé de la situation que traverse plusieurs femmes et filles à travers la planète .

« Des milliards de femmes et de filles sont marginalisées et font face à l’injustice et à la discrimination, tandis que l’épidémie persistante de violence à l’égard des femmes reste une honte pour l’humanité »

Antonio Guterres a tout de même salué les réalisations des femmes et filles du monde entier dans la lutte pour l’égalité.

« les femmes et les filles ont réalisé des progrès considérables en renversant les barrières, en déconstruisant les stéréotypes et en montrant la voie du progrès vers un monde plus juste et plus égalitaire. »

« L’égalité n’a trop tardé. Pour en finir avec le Patriarcat, il faut y mettre des moyens. Investissons maintenant« , a conclu le secrétaire général de l’ONU.

Marcel Kataya

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