Élections législatives en RDC : une reconfiguration des forces politiques
Après la publication des résultats des élections législatives au niveau national et provincial, les nouvelles forces politiques se dessinent clairement.
Au niveau de l’assemblée national, l’union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti du président de la république, se taille la part du lion avec 69 députés nationaux, suivi de l’union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe avec 36 députés, l’Alliance des forces démocratiques du Congo (AFDC) de Bahati Lukwebo avec 35 députés, Avançons et Bâtissons (AB) du premier ministre Sama LuKonde avec 26 élus, l’A/B50, l’AAAP, 2A/TDC avec 21 députés chacun, et le MLC Jean-Pierre Bemba avec 19 députés. À ce nombre, il faut y ajouter les élus des autres regroupements satellites de l’union sacrée de Félix Tshisekedi, faisant un total de plus de 400 élus à l’assemblée nation sur les 500 sièges que compte la chambre basse du parlement.
Au niveau provincial, la tendance est un tout petit peu renversé. Si l’union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) est toujours en tête avec un total de 102 députés provinciaux, sur l’ensemble du territoire national, la deuxième force au niveau des provinces est tenu par l’Alliance des forces démocratiques du Congo (AFDC) de Bahati Lukwebo avec 74 sièges, sur les 688 repartis sur 25 provinces de la RDC.
L’union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe vient en troisième position avec un total 51 sièges aux élections législatives provinciales.
Ainsi, outre le président de la république et son parti l’union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), des personnalités telles que Vatal Kamerhe, Bahati Lukwebo, Jean-Pierre Bemba, ou encore Sama Lukonde, au regard des résultats, aurons un mot à dire et vont peser dans la gouvernance globale de ce second mandat de Félix Tshisekedi.