Haut-Katanga: le changement climatique inquiète les agriculteurs, comment s’y prendre
Le mois de novembre tend déjà vers sa fin. Contrairement aux années antérieures, cette année les pluies n’arrosent pas convenablement les champs de maïs notamment dans les contrées environnant la ville de Lubumbashi. Par conséquent la période normale de semis risque de connaître une certaine perturbation. Une observation faite par les experts dans le domaine agricole.
» C’est un peu inquiétant parce que nous faisons face au changement climatique. Dans la région du Haut-Katanga ou dans l’ancien grand Katanga. Ici nous avons un calendrier agricole qui indique qu’il faut semer le mais à partir du 15 novembre. Mais si on n’a pas assez des pluies, il faut un peu patienter car la germination risque d’être catastrophique à cause de la chaleur. » indique ingénieur Abedi Ramazani expert en agronomie.
Ainsi pour faire face à ces perturbations climatiques ingénieur Ramazani ajoute
« Qu’à cela ne tienne, il y a aussi une façon de s’adapter par rapport aux conditions climatiques. Les fermiers doivent tenir compte de la catégorisation des semences. Nous avons celle à maturité tardive qui demande suffisamment des pluies. À maturité moyenne qui exige aussi des pluies et la semence à courte durée qui donne une bonne production même quand la pluviométrie n’est pas intense. »
Cependant, cette réadaptation pourrait avoir une incidence sur les prévisions budgétaires des fermiers et autres catégories des agriculteurs