RDC : WAZALENDO, ces civiles qui ont décidé de combattre les M23
Depuis la résurgence du mouvement rebelle M23 en novembre 2021, dans la province du nord-kivu, la population civile, c’est organisé en groupe d’autodéfense, pour combattre les M23, considérés comme un groupe armé étranger (Rwandais), qui veut conquérir le territoire de la république démocratique du Congo.
Ces civiles qui portent le nom de WAZALENDO (patriotes), qui se sont organisé en forces combattantes contre ces agresseurs, est une résultante de la colère et l’indignation collective des populations de l’est victime des exactions du M23 sur les populations civiles.
Contrairement à d’autres groupes armés de l’est du pays, les WAZALENDO constitués essentiellement des jeunes n’ont pas de revendication politique connu à ce jour. L’unique motivation étant la défense de leurs terres face à une agression étrangère.
Déterminés dans leur lutte, ces jeunes qui se trouvent presque dans toutes les localités du nord-kivu obtiennent des résultats significatifs sur le champ de bataille, malgré les armes rudimentaires avec lesquelles ils se battent.
» Nous combattons avec nos armes blanches, comme vous le voyez ici, et les quelques armes de guerre que nous avons, nous les récupérons des mains des rebelles que nous parvenons à neutraliser. Si nous étions en collaboration avec les FARDC, nous aurions des armes sophistiquées et même des belles tenues. Mais regardez comment nous sommes habillés. » déclaré déjà au mois d’avril 2023 Jean-Marie Muzalendo un des chefs de ces combattants chez nos confrères de Deutsche Welle
les actions des WAZALENDO trouvent un échos favorable parmi la population du fait des victoires et libérations des localités qui il ya peut etait sous le contrôle du M23.
Il faut noter que, l’article 63 de la constitution congolais stipule que
« Tout Congolais a le droit et le devoir sacré de défendre le pays et son intégrité territoriale face à une menace ou à une agression extérieure.«
Il faut rappeler que les victoires des WAZALENDO interviennent au moment où les accords de Luanda ou encore de Nairobi patinent, notamment en ce qui concerne le pré cantonnement des combattants du M23 et leur désarmement, comme cela était convenu.