Lutte contre l’épidémie de Monkeypox : L’UE accorde une aide de 350.000 euros à la RDC
Afin de soutenir la République démocratique du Congo dans la lutte contre l’épidémie de variole du singe (Monkeypox), L’Union européenne (UE) a accordé au pays une aide de 350.000 euros. L’annonce a été faite mardi dans un communiqué de l’UE dont une copie est parvenue à katanga24news.
«L’Union européenne engage une aide humanitaire supplémentaire de 350.000 EUR pour soutenir la lutte contre l’épidémie de Monkeypox qui s’étend en République démocratique du Congo, dont les autorités sanitaires rapportent près de 9.000 cas et 500 décès en 2023», a précisé le communiqué de l’UE.
avant d’ajouter :
«Les fonds d’urgence alloués par l’UE aideront notre partenaire humanitaire ALIMA, à répondre aux besoins urgents et critiques liés à la formation et au renforcement des capacités en matière de surveillance des maladies, de gestion des cas, et de prévention des infections grâce à l’engagement communautaire, à la promotion de la santé et à la préparation aux réponses aux flambées épidémiques, ainsi qu’au renforcement des capacités du personnel, des structures et du système de santé », a déclaré M. Johan Heffinck, chef de bureau de ECHO, cité par ce communiqué. Ce projet aura une durée de 5 mois à partir d’août 2023.
Dans la province du Maniema, les capacités de détection et de traitement des cas, et de contrôle de l’épidémie, ont été renforcées depuis mai 2022. Au centre de traitement de la zone de santé de Tunda, où 70% de cas et de décès concernent les moins de 15 ans, la provenance des patients met à jour cette année des foyers épidémiques dans de nouvelles zones auparavant non affectées.
Cette diffusion est confirmée au niveau national, avec une augmentation des cas, des décès, et des bassins de populations touchées, jusqu’à la ville de Kinshasa où deux malades ont été confirmés et soignés la semaine dernière.
L’UE tient à « intensifier son support et à l’étendre dans trois (3) nouvelles zones de santé du Maniema. A travers le renforcement des capacités de riposte, notamment au moyen de la surveillance, de la sensibilisation des communautés, des diagnostics et du traitement ».
