Amazonie : les enjeux du sommet de Belém au Brésil
C’est un sommet important qui se tient à Belém au Brésil sur la forêt amazonienne. Cette réunion de haut niveau, réuni les nations que couvre la forêt t d’Amazonie.
Outre ces pays, les deux Congo, à savoir la république démocratique du Congo, le Congo-Brazzaville ainsi que l’Indonésie ont été conviés à cette rencontre d’une importance climatique capital.
L’organisation de ce sommet matérialise la volonté du président brésilien Lula Da Silva de rompre avec la politique de son prédécesseur Bolsonaro, faisant de la protection de l’immense forêt tropicale sa priorité.
Ce sommet réuni les gardiens des plus grandes forêts tropicales du monde, à savoir, l’Amazonie, le bassin du Congo et l’Indonésie. Les participants projettent de dresser un agenda commun de lutte contre la déforestation pour les années à venir. Les chefs d’états et de gouvernements pensent aussi mettre sur pied un organe scientifique pour partager les recherches sur les forêts tropicales.
Ce sommet de Belém intervient à un moment où l’Amazonie connait des taux élevés de déforestation, qui risquent de perturber le fonctionnement de cette forêt. Selon les experts, l’Amazonie est un piège naturel du CO2. Ce rôle permet à cette forêt de réguler les cycles des précipitations de l’Amérique du Sud.
Dans cette même optique, la forêt du bassin du Congo joue aussi le rôle de piège du CO2 sur le continent africain. Ce rôle important que joue la forêt du bassin du Congo justifier la présence à ce sommet du président Tshisekedi de la république démocratique du Congo qui gère 62 pourcent de cette foret.
Il faut rappeler qu’en novembre 2022, la république démocratique du Congo (RDC), le Brésil et l’Indonésie, avaient signé en marge de la COP27 une alliance trilatérale pour la coopération sur les forêts tropicales et l’action climatique.