Beni : cinquième jour de paralysie d’activités socio-économiques
Les activités socio-économiques sont paralysées depuis cinq jours dans la ville de Beni au Nord-Kivu. Une grève décrétée à la suite du mot d’ordre de la société civile qui a demandé à la population d’observer, depuis lundi dernier, cinq journées ville morte pour protester contre la montée des cas d’insécurité.
La journée de ce vendredi, les commerces sont toujours fermés. Le transport en commun et rare, seuls quelques motards fond le transport de manière discrète.
À en croire la société civile de Beni, plus de 850 cas d’actes de banditisme, dont des vols à main armée, cambriolages et meurtres par balles, ont été enregistrés depuis le début de l’année.
Du côté de l’autorité urbaine, le commissaire supérieur principal Narcisse Muteba, cette hausse de criminalité dans la ville serait aussi due à la libération de certains criminels, dans le cadre de la grâce présidentielle.
Toute fois, la police locale a annoncé avoir arrêté une quarantaine de suspects accusés d’être à la base de la criminalité urbaine.
Selon les organisateurs de cette ville morte, les activités pourront reprendre le samedi 20 mai.