Haut-Katanga : Lolo Kyungu met en garde contre l’exclusion de l’ANAFEK des instances de l’union sacrée en province
Au cours de son meeting tenu le samedi 06 mai à Lubumbashi, le président national de l’ANAFEK Lawrence Kyungu kibwe a évoqué la question de l’union sacrée en province. pour le fils biologique de feu Antoine Gabriel kyungu wa Kumwanza et gardien du Katanga, il n’est pas question que l’ANAFEK soit exclu des structures de l’union sacrée en province.
Il a aussi prévenu ceux qui, de manière hypocrite, disent soutenir le président de la république, mais en réalité, ils se préparent à faire du « chantage en 2024 ».
« Nous avons l’impression que certaines habitudes du passé commencent à revenir. Quand il s’agit même des nominations, on cherche à privilégier certaines personnes. Les mêmes personnes qui nous demandaient avec ironie où est-ce que nous allons aboutir avec notre Felix (…) aujourd’hui, il est devenu bon ? » s’interroger Lolo Kyungu. Il a aussi fustigé le fait que certaines personnes rejoignent l’union sacrée par « opportunisme » et veulent empiéter même sur les « fils maison« .
« Je ne sais même pas qui appelle ces gens-là et on commence même à les nommer. Vous commencez même à vouloir passe outre, nous qui sommes nés sous le régime. (…) nous, nous défendons Felix. Et quand nous le faisons, c’est ne pas par opportunisme. (…) nous avons une histoire avec lui. Nous vous mettons en garde ici en province ou sur toute la république, si j’apprends que l’ANAFEK n’est pas dans l’organisation de l’union sacrée, là, vous allez connaitre mon autre nom…« , prévient le président national de l’ANAFEK et defensseur du regime Tshisekedi.
Avant de poursuivre :
« L’ANAFEK est né dans la maternité FATSHI BETON. (NDLR, nom donné au président Félix Tshisekedi) a plein droit de se retrouver dans les structures de l’union sacrée en province. Si l’ANAFEK ne se retrouve pas dans une province, je prendrais ce gouverneur-là ou bien, je ne sais quelle autorité qui aura exclu l’ANAFEK. J’irai avec lui à Kinshasa chez le chef (NDLR président de la république) qu’il m’explique. En 2017 et septembre 2018, quand j’étais dans les cachots (…) à subir des tortures, lui était où ? (…) on ne doit pas se jouer de nous » a-t-il martelé