Haut-katanga : « le sac de farine de maïs doit être vendu à 10 dollars » (Lolo Kyungu)
Lors de son adresse aux militantes et militants de son parti le samedi 06 mai 2023, à l’occasion du grand meeting qu’il a tenu à la Villa Ankoro, Lolo Kyungu Kibwe, fils biologique de feu Antoine Gabriel Kyungu Wa Kumwanza et président national de l’Alliance Nationale des Fédéralistes Kyunguiste, a lancé un appel aux décideurs ainsi qu’aux opérateurs économiques de ne pas exagérer dans la fixation du prix de la farine de maïs.
» Aujourd’hui le sac se vend à 100 000 FC soit 45$. En Afrique du Sud, c’est moins de 5$. En achetant, de là jusqu’ici, il y a une exonération totale. Il n’y a que le transport à payer. Donc pour nous, quand ça arrivera ici, ça devra être à moins de 10$. S’il faut exagérer, on peut tolérer à 15$ pas la moitié de 50$.«
Pour Lolo Kyungu Kibwe, les importateurs doivent être transparents quant à ce qui concerne la farine.
« Ils doivent nous dire le prix d’achat plus le transport. Car si on vous a envoyé en Afrique du Sud, ce n’est pas pour enrichir tel ou tel autre, mais plutôt pour nourrir la population » a t il déclaré
Pour palier à l’insécurité alimentaire dont est victime la population congolaise en général et katangaise en particulier, Lolo Kyungu propose des pistes de solutions.
» Même si vous amenez 4 milliards de tonnes de maïs, c’est dans moins de 3 moins que ça se terminera. Alors, nous avons des millions d’hectares de terres arables cultivons » Dit-il
Avant d’ajouter :
» Au lieu de dépenser de millions pour acheter la farine à l’étranger, investissons localement. Dans les années 80 et 90 il y avait la Gécamines développement mangombo, minoterie de kakontwe, … Ça existait et les infrastructures sont encore là, en train de rouiller. Il suffit tout simplement de les entretenir et les moderniser. D’ailleurs ça créera des emplois. » Et de poursuivre » Si nous investissons déjà aujourd’hui, d’ici à l’année prochaine, nous commencerons à consommer nos propres productions. »
Pour le président national de l’ANAFEK Lolo Kyungu, il vaut mieux trouver des solutions durables pour éradiquer cette crise alimentaire.