#RDC : Quels enjeux autour du poste de Benoît LWAMBA
Décidément, le feuilleton démission du président de la cour constitutionnelle ressemblerait à un nouveau terrain où se cristalliserait les luttes de positionnement politique des hautes sphères du pays.
Tout est parti d’une lettre attribuée à Benoît LWAMBA président de la haute cour du pays, dans cette lettre ce dernier annoncer sa démission, coup de théâtre, lettre pour lettre, une autre correspondance attribué toujours au même Benoît LWAMBA en séjour médicale en Belgique dément sa démission de la cour constitutionnelle; dans l’entre temps l’on signalera une perquisition des services de renseignements dans les bureaux de la cour.
Quels sont finalement les enjeux liés à ce poste? à l’heure où les débats sont houleux sur la désignation des animateurs de la commission électorale nationale indépendante et des polémiques autour des propositions de loi sur la réforme judiciaire, il y a de quoi se poser des questions sur c’est Remous ménage à la cour constitutionnelle. Est ce la recherche de l’équilibre en terme de contrepoids au cas où Ronsard malonda prenait effectivement la tête de la CENI? sachant que c’est la cour constitutionnelle qui publie les résultats finaux d’une élection présidentielle aux législatives, c’est aussi cette cour qui statue sur la conformité constitutionnelle des lois du pays.
CENI, parlement, gouvernement, tous sont soumis d’une certaine manière à la censure de la cour constitutionnelle Benoît LWAMBA occupe ce poste depuis l’époque de Joseph Kabila d’où les accusations d’une certaine proximité entre les deux personnalités.
Selon la loi, en cas de vacance à ce poste à la cour constitutionnelle, le président Félix Tshisekedi aura la latitude de nommer le remplaçant de Benoît LWAMBA. ainsi, bonjour la lutte de positionnement.
N.B.M.
