#RDC : un policier tué par les militants de l’UDPS
Après la publication des résultats des élections sénatoriales du vendredi 15 Mars, les militants de l’UDPS accusent les députés provinciaux d’avoir été corrompus, d’où l’échec des candidats sénateurs de l’UDPS. Dans la ville province de Kinshasa, avec 12 députés l’UDPS n’a aucun sénateur alors que pour être élu il fallait juste 4 voix.
Des centaines de militants ont gagné les rues en scandant des propos hostiles non seulement contre leurs députés provinciaux, mais également contre le camp du Front commun pour le Congo (FCC). Ils accusent ce dernier d’asseoir sa suprématie au Parlement congolais sur fond de corruption.
Les manifestants ont crié à « une haute trahison » de la part de leurs élus provinciaux.
À Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï-Oriental, un policier a été tué ce samedi 16 mars lors d’une manifestation des militants de l’UDPS . Ces derniers protestaient contre l’échec du parti aux sénatoriales organisées la veille dans 24 provinces du pays.
Selon les sources locales, le policier tué est un garde du corps d’une députée du Front commun pour le Congo (FCC), dont la résidence a été attaquée par les militants en colère. Il a été lynché par les manifestants, renseigne nos confrères de radio Okapi.
Rédaction
