Lualaba : l’honorable pascal Maluka plaide pour la réhabilitation des routes est ponts du territoire de Sandoa
Durant son séjour dans son fief électoral, l’élu du territoire de Sandoa dans la province du Lualaba a déploré l’état de délabrement très avancé des routes et des ponts de cette partie de la province.
Au niveau du pont Lueu la situation est difficile pour les véhicules, notamment des camions, suite à la vétusté du pont et régulièrement des accidents sont enregistrés à ce lieu.
« Les véhicules n’arrivent pas à traverser le pont. Il y a des poids lourds qui passent ici alors que le pont ne peut pas supporter les gros véhicules. Il faut bloquer le trafique ici pour permettre la réhabilitation de ce pont et de la route.« , explique l’honorable Pascal Maluka Mujinga.
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Traverser les rivières telles que Mujileji, Kasongo, et les autre est une aventure dangereuse vue l’état des ponts sur la route allant de Ngongo vers Kamina.
« Il n’y a que des ponts de fortune. pour passer, il faut couper les troncs d’arbres. » deplore l’élu de Sandoa.
Pour partir de Kafuankumba aTshimbalanga, seule la moto peut faire ce trajet, soit 85 km.
« Je suis obligé de laisser le véhicule, pour prendre la moto et palper la réalité du terrain. »
Et le calvaire ne fait que commencer. pour traverser les rivières, il faut retrousser le pantalon et traverser à pied dans l’eau avec le risque d’être emporter.
« C’est depuis 1960 que les belges nous ont légués. Ce pont avait été détruit lors de la guerre de 80 jours. Depuis, jusqu’aujourd’hui, ce pont n’a jamais été réhabilité. Et imaginez, pendant la saison de pluie, l’eau monte presque au niveau des épaules. Et là, il faut maintenant utiliser des pirogues pour traverser.« , relate Pascal Maluka.
Plusieurs ponts dans le territoire de Sandoa n’existent plus où sont tout simplement devenus des dangers publics au regard de leur délabrement, qui constitue un risque permanent d’accident et mort d’homme.
Une situation que déplore la population.
« Pendant la saison de pluie, nous ne traversons pas à pied. Il faut prendre la pirogue. Et là maintenant, il faut payer à chaque traversée. Nous payons 5 000 francs si tu n’as pas des bagages et 10 000 si tu a des bagages.« , explique un passager.
Et un autre d’ajouter :
La route kafuankumba Sandoa est très délabré que le gouvernement se souvienne de nous. Nous avons des difficultés même juste pour acheter du sel. Si les commerçants ne parviennent plus arriver ici, comment allons-nous vivre » s’interroge cet habitant du coin.
Soucieux du bien-être de ses semblables, le député provincial Pascal Maluka n’a pas hésité de saisir l’occasion des vacances parlementaires pour palper les réalités difficiles que vivent les habitants du territoire de Sandoa dans la province du Lualaba.