RDC : deux journalistes radiés par le Tribunal des pairs à Kinshasa

RDC : deux journalistes radiés par le Tribunal des pairs à Kinshasa

L’Union Nationale de la Presse du Congo a radié deux journalistes et sanctionnés deux autres, ce vendredi 23 août 2024, à Kinshasa, à l’ouest de la République démocratique du Congo.

Prince Menji Mwelela du média Pyramide Actu.net et Mireille APENDI alias Eden Kasongo du journal le Juge sont radiés de la corporation. Timothée Mampuya du journal Forum des As et Alex Ntumba, Directeur de publication du journal la Transparence sont appelés à faire un démenti le plus tôt possible dans leurs journaux sans payement.

Le tribunal des pairs de la commission de discipline et d’éthique professionnelle de cette organisation professionnelle reproche à ces journalistes d’avoir publié des articles et relayé des propos diffamatoires contre la Rawbank SA et Sogaz SA.

Quatre(4) journalistes concernés ont comparu devant le tribunal des pairs de l’UNPC où ils ont présenté leurs moyens de défense. Les juges ont, ensuite pris l’affaire en délibéré, avant de prononcer le verdict ce vendredi. C’est depuis le mois de mars que les investigation et la comparution de ces quatre professionnels de médias avaient débuté. Le verdict est exemplaire pour servir de leçon aux autres.

« Concernant la plainte de la Rawbank S.A, il y a lieu de retenir que le journaliste Christian Timothée MAMPUYA a publié un article dans le journal Forum des As contre la Rawbank SA sans avoir aussi chercher la version de cette dernière. Considérant que le Journaliste Christian Timothée MAMPUYA a reconnu sa faute devant le tribunal des pairs, et a promis au tribunal de publier le démenti. Par conséquent, le tribunal le blâme et l’oblige à publier un démenti non payant dans son journal Forum des As. Concernant la plainte de la Rawbank SA de retenir que le journaliste Alex Ntumba Directeur de publication a relayé dans son organe un article contre la Rawbank sans en avoir la véracité des faits, l’interdit d’exercer la profession sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo. Et par conséquent, demande au président de l’UNPC de saisir le CSAC pour s’enquérir de la véracité de l’existence d’un organe dénommé Pyramide actu.net. Dernière décision numéro 032 en cause Sogaz SA contre la journaliste Mireille Apendi. Considérant que la partie de la Sogaz SA, il y a lieu de retenir que la journaliste Mireille Apendi a publié dans le journal le Juge un article contre le Directeur général de la Sogaz SA sans avoir cherché la version de ce dernier».

Pour l’avocat de la Rawbank, la condamnation de ces journalistes, n’est que justice pour son client.

« Nous reprochons au journaliste Prince Mwelela de l’organe de presse, Pyramide.cd, qui par absurde s’est donné le luxe de traiter la Rawbank d’être l’organe qui occasionne le détournement et la corruption. Et pour se cacher selon l’article du journaliste, il se permet de dire que la Rawbank se permet d’engager les cousins et les cousines des magistrats pour qu’à chaque fois qu’il sera confronté devant la justice, qu’elle ait toujours raison. Suite à ce genre de propos, la Rawbank s’est sentie lésée afin que ce comportement soit sanctionné».

L’avocat de la Sogaz s’est également félicité de la décision de l’UNPC contre Mireille APENDI qui a publié dans son journal le Juge des propos diffamatoires contre le Directeur Général de la Société Sogaz.

«En date du 8 mars 2024, le journal a eu à publier à l’égard et contre vraiment mon client, des propos qui ternissent son image, traitant le Directeur général d’un négrier qui est au service des libanais. Des propos qui frisent, qui frôlent un peu le racisme. Hors, il règne un climat très sain au sein de la société de ma cliente et alors, se sentant totalement gêné dans la lecture de cet article, la cliente n’a pas baisser les bras et s’est vu obligé de saisir le tribunal des pairs afin qu’une sanction exemplaire soit réservée à la personne qui agit en violation des règles déontologiques et d’éthique de la profession de journaliste».

Ces quatre journalistes condamnés par défaut ont dix jours pour faire appel de ce verdict du tribunal des pairs de l’UNPC.

Mapenziyake

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