6ᵉ édition de la foire des femmes des médias de Lubumbashi : un espace de réflexions pour la presse

6ᵉ édition de la foire des femmes des médias de Lubumbashi : un espace de réflexions pour la presse

Comme il en est de coutume chaque mois de mars, le réseau des médias associatifs et communautaires du Katanga, REMACK en sigle avec l’appui technique d’internews a organisé la sixième édition de la foire des femmes des médias. Cette activité a eu lieu dans la salle E’many Plaza à Lubumbashi ce mardi 11 mars 2025, sous le thème central « Promotion des droits, de l’égalité et de l’autonomisation des femmes et des filles : rôle des femmes journalistes ».

En présence de la vice-présidente de l’assemblée provinciale du Haut Katanga, Honorable Liliane Komba, la représentante de la ministre provincial du genre, et plusieurs autres invités, les femmes ont, lors de la visite des stands, présenté leur travail abattu quotidiennement. Ce cadre est une occasion pour les femmes des différents médias d’exposer au grand public leurs réalisations.

Le personnel féminin ainsi que le Directeur Général de Katanga24news étaient également présents. Une occasion, pour ce média en ligne d’information générale, d’exposer ses réalisations.


Hors mis la visite des stands, cette foire a eu deux tables rondes avec différents panélistes. La première table ronde a porté sur la problématique des violences symboliques que subissent les femmes journalistes.

Les intervenants ont expliqué sous différents angles les violences symboliques auxquelles sont confrontés les professionnels des médias en général et les femmes journalistes en particulier dans l’exercice de leur profession.

« Ce que nous avons dit aux journalistes, femmes et hommes qui ont participé à cette activité, c’était leur responsabilité par rapport au traitement des violences symboliques qui, très souvent, est presque invisible. Par sa nature déjà, la violence symbolique est invisible. Ce qui fait que le journaliste, homme ou femme, tombe fréquemment aussi dans le piège de pouvoir banaliser ce type de violences symboliques qui, pour la plupart, sont invisibles. Donc, nous avons fait appel à leur conscience pour qu’ils puissent éviter de faire appel au sensationnel lorsqu’ils parlent de la question symbolique.», a indiqué Anto Mulanga l’une des panélistes.

Pour Narcisse Mapenziyake journaliste et directeur général de katanga24news.cd, ses échanges ont été très riches.

«Pour nous tous, c’est la toute première fois que nous apprenons qu’il existe aussi des violences symboliques. Et désormais, nous savons comment faire attention pour ne pas tomber nous-mêmes dans ces violences symboliques, pour ne pas les poser envers les autres et pour ne pas en être victimes nous-mêmes. Dans notre travail au quotidien, dans notre travail de journaliste, nous allons désormais faire attention.»

La deuxième table ronde a eu pour thème  »autonomisation des femmes des médias, mythe ou réalité ? ». Des échanges ont été faits autour de ce thème. Et des recommandations formulées pour parvenir réellement à l’autonomie des femmes des médias.

Jael Nduwa

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