Liberté de la presse : la RDC classée 123ᵉ sur 180 pays
Pour l’année 2024, la République démocratique du Congo a gagné une place pour se retrouver 123ᵉ sur 180 pays, selon le rapport de Reporter sans frontières sur la liberté de la presse.
Une remontée d’une place essentiellement basée sur la pluralité médiatique à travers le pays.
Pour Marianne Yav présidente de l’union nationale de la presse congolaise, section du Katanga, la situation de la liberté de la presse est encore sombre.
« La situation de la liberté de la presse est alarmante. Quand je le dis, c’est parce qu’il faut juste observer les signaux que nous avons. Quand on prend le cas que tout le monde a connu bien qu’il a été libéré, Stanis Bujakera, nous prenons pour l’espace grand Katanga, les confrères et les consœurs qui ne vivent plus à MOBA. Puisqu’il y a des tiraillements, une guéguerre entre la presse et les services de sécurité, il ne faut pas se réjouir de cette place-là, parce que c’est nul.«
Et à elle d’ajouter :
« Dans un pays où l’on prône la démocratie, le signal fort que l’on doit vivre, c’est la liberté de la presse. Donc il faudrait qu’au niveau des décideurs que ça ne soit pas seulement de la théorie. La théorie doit être accompagnée de la pratique« .
Plus globalement, à l’échelle mondiale, reporter sans frontières constate, à en croire son rapport, que la liberté de la presse est menacée.
Parmi les cinq indicateurs retenus par RSF qui composent les scores des pays, l’indicateur politique est celui qui connaît une baisse significative de 7,6 points.
Un sujet d’inquiétude pour RSF dans la mesure où 2024 est une année électorale dans plusieurs pays du monde
